BEAUCHAMP Rafaël

BEAUCHAMP Rafaël

Scénariste & réalisateur

4 juin - 7 juin

Rafaël Beauchamp est un cinéaste québécois et un bachelier de l'Université du Québec à Montréal. Aimant raconter des histoires depuis son plus jeune âge, tout change lorsqu'il découvre une vieille caméra VHS, commence à filmer ses LEGO et décide de devenir cinéaste. Survivant à l'adolescence en tant qu'introverti, il se déracine en 2017 pour poursuivre des études en cinéma à Montréal. Dès sa sortie de l'université, son scénario pour LES BATTUES remporte l'édition 2021 du laboratoire de création Cours écrire ton court, organisé par la SODEC, et est présenté en première mondiale à SXSW 2023, en plus d'être projeté dans une douzaine de festivals tels que Regard et Palm Springs International ShortFest. Amoureux du cinéma de genre, son prochain court métrage, LES PETITES VICTOIRES, financé par le Conseil des Arts du Canada et le Conseil des Arts du Québec, est présenté en première mondiale à Short Shorts Asia. Son prochain court métrage, LE GOÛT DE TES ÉCAILLES, financé par la SODEC, est en attente d'une première mondiale. Rafaël a également participé à Sundance Ignite 2023, un programme de soutien aux cinéastes émergents. Il travaille actuellement sur son premier long métrage, LES YEUX DE VERRE. SYNOPSIS DU PROJET EN COMPÉTITION : Joubert, concierge d’un immeuble qu’il n’a jamais vraiment quitté, est un colosse au cœur fragile. À 47 ans, il vit encore sous le regard de Sofia, sa mère malade, qui occupe un logement dans le même édifice. Excessivement craintif et méfiant, Joubert utilise des caméras de surveillance pour espionner ses voisins, trouvant dans ce mécanisme de défense un fragile sentiment de contrôle le protégeant de ses peurs viscérales. Mais, le précaire équilibre vacille lorsqu'un homme étrange commence à se lier d'amitié avec sa mère. L’anxiété de Joubert monte en flèche, son instinct lui criant que quelque chose va terriblement mal tourner. LES YEUX DE VERRE est un drame mêlant une histoire familiale délicate et sensible ainsi que les codes de l’horreur analogique pour raconter un récit prenant sur les cycles insidieux de la méfiance, et interroge le vertigineux acte de foi fait lorsqu'on ose franchir la frontière de l’isolement pour faire confiance à l’autre pour la première fois.